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Communiqué de presse de Frank Vandenbroucke du 17
janvier 2002:
Psychiatrie
Pénurie de psychiatres
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presse
Au total, il y a 1.822 psychiatres en
Belgique, soit 443 psychiatres et 1.379 neuropsychiatres (chiffres du Service
Pratique médicale, fin 2000). Il
n’est pas prouvé avec certitude qu’il manquerait 350 psychiatres, comme le
prétend le secrétaire de l’UPBPN.
En Flandre, on signale cependant un manque de pédopsychiatres.
Pour porter à un niveau normal le
nombre de psychiatres, la Commission de planning de décembre 2001 propose que
les universités autorisent 39 psychiatres minimum par an à partir de
2004. Les places de formation
vacantes ne peuvent être occupées par d’autres disciplines. Les universités ont bien sûr la
possibilité d’admettre plus de 39 psychiatres.
Le problème fondamental à
l’origine de la pénurie de psychiatres est la dévalorisation relative de leur
travail. Par excellence, la
psychiatrie consiste à parler avec le patient. Le traitement des enfants surtout
requiert beaucoup de temps. Le
temps ainsi consacré (ce qui s’appelle une « prestation
intellectuelle » dans le jargon de l’assurance-maladie) est relativement
mal rémunéré, principalement en comparaison de la rémunération de certains
examens techniques qui, par ailleurs, peuvent facilement être répétés.
En d’autres termes, il faut
instaurer un meilleur équilibre entre les rémunérations pour prestations
techniques et les rémunérations pour prestations intellectuelles. Ce n’est pas un hasard si le ministre
des Affaires sociales Vandenbroucke a répondu favorablement à la demande
d’indexer les rémunérations pour prestations intellectuelles (parmi lesquelles
la psychothérapie) le 1er février et non plus le 1er
juillet. Par ailleurs, une
enveloppe budgétaire supplémentaire sera disponible en 2002 pour mieux rémunérer
les prestations intellectuelles, et le ministre espère que les médecins et les
mutualités feront des propositions en la matière. /.
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