Chap. V-5 Note 3

La (les) "psychothérapie(s)" (2/8)

"Obscurity is the refuge of incompetence"
Robert A. Heinlein, Stranger in a Strange Land (Avon Books, New York, 1961)

"Mit der Dummheit kämpfen Götter selbst vergebens"
Friedrich Schiller, La Pucelle d'Orléans
"Même les dieux luttent en vain contre la bêtise"

Toutes les psychothérapies destinées aux malades psychotiques, et aux malades schizophrènes en particulier, reposent sur une remarquable accumulation de contradictions de logique dont la plupart de nos "experts" en "santé mentale" semblent incapables de prendre conscience et que, par conséquent, ils s'obstinent à ignorer encore aujourd'hui.

Posons-nous la question: Pourquoi fait-on appel aux psychiatres et aux psychothérapeutes quand une personne donne des signes d'affection mentale? La raison en semble évidente à tous:


En réalité, les psychothérapies remplissent bien, chez nous, un rôle très réel: elles occupent l'entourage bien portant mais malheureux des malades et tentent de le distraire de ses angoisses en les organisant et en les canalisant. Elles donnent ainsi à de nombreux professionnels de la psychiatrie, mais surtout à des psychothérapeutes souvent plus ou moins autodidactes et imaginatifs, plus ou moins désintéressés ou dévoués ou bienveillants, l'illusion de ne pas rester passifs malgré leur impuissance de fait face à la maladie mentale. Ils peuvent alors garder bonne conscience en s'imaginant être, malgré tout, d'une [in]certaine utilité.


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